Un contrat public à l’équilibre
Le contrat public d’affichage, conclu avec une société privée en 2012 pour une durée de 10 ans, a pris fin en août 2022. Il prévoyait l’installation et l’entretien par le prestataire de 24 planimètres répartis dans la ville, ainsi que la pose de l’ensemble des affiches.
« Pour 53,1 % des répondants au sondage, la présence de panneaux publicitaires n’est pas gênante. »
Sur chaque « sucette », une face était exploitée par la société privée à des fins publicitaires et, en contrepartie de l’autorisation d’occupation du domaine public, l’autre face était réservée à la ville pour de l’affichage municipal. La durée du contrat représentait le point d’équilibre permettant au prestataire d’amortir ses frais. Cette opération, budgétairement neutre, n’engendrait ni coûts, ni bénéfices financiers pour la commune.
Plus d’information municipale, moins de publicité
Pour 53,1 % des répondants au sondage, la présence de panneaux publicitaires n’est pas gênante. Cependant, une proportion significative souhaite que leur quantité soit limitée (37,8 %) et un peu plus d’un tiers seraient favorables à leur suppression totale (33,7 %).
Également, 53.1 % des Martignassais déclarent prêter attention aux panneaux qui leur « permettent de se tenir informés de l’actualité de la ville » comme l’évoque Julien dans le sondage. Catherine, quant à elle, considère que « l’affichage est utile pour les citoyens qui ne consultent pas le site web. »
La publicité apparaît comme la principale source de pollution visuelle. Selon Estelle, « les affichages concernant les activités de Martignas-sur-Jalle sont un réel atout et participent à nous faire connaître tout ce qui est organisé par notre ville. En revanche, les publicités constituent une réelle gêne visuelle ». Nathalie partage son point de vue : « Les panneaux doivent être utilisés à bon escient. Pour de l’information communale telle que les événements. La publicité n’y a pas ou plus sa place ».
Un nouveau dispositif d’affichage à l’étude
Vos nombreuses contributions nourrissent la réflexion menée par la ville qui a décidé, dans un premier temps, de ne pas renouveler le contrat public d’affichage et de demander le retrait des planimètres.
Dans un second temps, la ville étudie une nouvelle implantation de panneaux moins nombreux, plus sobre et respectueuse du cadre de vie martignassais, permettant d’allier la nécessité d’informer et la sobriété de la présence publicitaire. Cette réflexion sera aussi l’occasion d’étudier des solutions innovantes au bénéfice des associations.