Après les dégâts humains engendrés par la Première Guerre mondiale, qui a fait 10 millions de morts et plus de 20 millions de blessés, dont certains ont été lourdement handicapés, ne pouvant ainsi plus travailler, une mobilisation citoyenne s’est mise en place en faveur d’une reconstruction matérielle, économique, et surtout humaine.

 

Ainsi, chaque 8 mai et 11 novembre en France, en Outre-mer, et à l’étranger, des campagnes d’appel aux dons ont lieu.

 

Cent ans après sa création, sa vocation de solidarité envers le monde combattant perdure et son champ d’intervention a dépassé les deux guerres mondiales en soutenant au plus près de leurs besoins les combattants d’hier et d’aujourd’hui, les victimes de guerre et d’actes de terrorisme.

 

Symbole choisi pour illustrer la solidarité envers le monde combattant, le bleuet rappelle l’uniforme bleu horizon que les jeunes recrues, les « Bleuets », portaient en rejoignant leurs aînés, les « Poilus », sur les champs de bataille. Présent dans la boue des tranchées, le bleuet a été reconnu comme la fleur française du souvenir autour de la solidarité et de la transmission de la mémoire.

Chaque année, plusieurs centaines de milliers d’euros sont consacrés aux aides accordées aux pupilles de la Nation, à la solidarité avec les soldats blessés en opération extérieure, au maintien à domicile des ressortissants les plus âgés en situation de dépendance et à l’amélioration des conditions de séjour des anciens combattants dans les maisons de retraite labellisées Bleuet de France.

 

Le Bleuet de France soutient également des projets valorisant l’histoire et la mémoire des conflits contemporains afin de promouvoir les valeurs citoyennes françaises.

 

En achetant un bleuet ou en faisant un don, on permet ainsi le financement d’actions au bénéfice de ceux qui se donnent pour nous servir : www.onac-vg.fr/presentation-du-bleuet-de-france